ASBL Le Patrimoine de Spontin
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Le ruisseau du Bocq et la Rimouille

Comment parler de Spontin sans évoquer le Bocq. L’un et l’autre sont indissociables. Si l’on excepte Scy qui le voit naître et Yvoir qui le voit fusionner avec la Meuse, c’est à Spontin, village de vallée, que le Bocq s’exprime le plus. C’est là qu’en pleine maturité, on le voit le plus, avec en point d’orgue, son fastueux développement autour du château féodal. Ailleurs, ou bien il paresse dans de larges pâtures à l’abri du regard, ou bien il redevient sauvage, échappant très souvent au contact de l’homme, ne tolérant même pas la présence d’une route à ses côtés.

Présentation officielle

Dans la nomenclature officielle de la Région wallonne, le Bocq porte le code 422 et si l’on inclut son cours supérieur et ses affluents principaux (le Leignon et le Crupet), les codes 420-422. Il dépend du bassin de la Meuse amont.
C’est un cours d’eau non navigable, de première catégorie, c’est-à-dire que sa gestion est à charge de la Région wallonne.
Sa longueur totale avoisine les 39 km et la déclivité moyenne est de l’ordre de 5 m/km. Sur le territoire de Spontin, le Bocq parcourt un peu moins de 5 km.
La largeur moyenne du Bocq dans la traversée de Spontin est d’environ 6 m. Son débit moyen (calculé à Bauche) est de 1,8 à 3,3 m3/seconde.
D'après un document réalisé en 1954, uniquement sur son parcours spontinois, le ruisseau passe en revue la bagatelle de 8 ponts, 2 ponceaux, 13 passerelles, 1 aqueduc-vanne et 2 vannes.
Comme pour toute rivière non navigable, tout le parcours du Bocq est sous le régime des pêches privées. Il n’est plus aussi poissonneux qu’autrefois, signe que la qualité de l’eau s’est altérée ; si l’on y trouve encore la truite fario ou arc-en-ciel, davantage encore de "blancs", il est plus rare d’y rencontrer l’ombre comme auparavant.

Biefs ou dérivations

On peut en dénombrer six aussi : le premier dans la pâture en contrebas du Bocq près de Senenne, le second destiné à l’ancien moulin banal (garage Matagne) et se prolongeant le long de la plaine de jeux, le troisième au sortir des douves du château pour actionner la roue du moulin actuel puis rejoindre à la rimouye le cours d’eau principal, un quatrième appartenant à la Commune au pied de Bailoy – désormais à sec – destiné à l’ancienne machine à l’eau, un cinquième en direction de Chansin pour faire tourner la turbine près de la carrière des Nutons et le dernier bief desservant l’ancienne carrière Picard.

Une mention toute spéciale est à faire aux douves du château, dont la création doit remonter très loin dans le temps puisqu’elles fondent en quelque sorte la raison d’être et de se défendre du château féodal.

Le nom du Bocq

Quel nom disgracieux pour une si charmante rivière ? C’est ce que se disent secrètement nombre de gens. En fait, ce nom d’a rien à voir avec un quelconque bouc sautillant, comme se sont plu à le dire certains. Plus prosaïquement, la faute incombe aux géographes et arpenteurs, successeurs de Mercator, qui ont confondu la graphie Boch (= Bauche) avec le nom de la rivière, aux XVIIe et XVIIIe siècles. Et de Boch à Bocq, sur le modèle de Saint-Roch prononcé Roc, il n’y avait qu’un pas, rapidement franchi. Auparavant, la rivière s’est appelée, du moins localement, le ruisseau d’Oire, d’où le nom d’Yvoir. En amont, vers Ciney, c'était plutôt autrefois la Pauleia.

Le ruisseau du Bocq et la Rimouille

Comment parler de Spontin sans évoquer le Bocq. L’un et l’autre sont indissociables. Si l’on excepte Scy qui le voit naître et Yvoir qui le voit fusionner avec la Meuse, c’est à Spontin, village de vallée, que le Bocq s’exprime le plus. C’est là qu’en pleine maturité, on le voit le plus, avec en point d’orgue, son fastueux développement autour du château féodal. Ailleurs, ou bien il paresse dans de larges pâtures à l’abri du regard, ou bien il redevient sauvage, échappant très souvent au contact de l’homme, ne tolérant même pas la présence d’une route à ses côtés.

Présentation officielle

Dans la nomenclature officielle de la Région wallonne, le Bocq porte le code 422 et si l’on inclut son cours supérieur et ses affluents principaux (le Leignon et le Crupet), les codes 420-422. Il dépend du bassin de la Meuse amont.
C’est un cours d’eau non navigable, de première catégorie, c’est-à-dire que sa gestion est à charge de la Région wallonne.
Sa longueur totale avoisine les 39 km et la déclivité moyenne est de l’ordre de 5 m/km. Sur le territoire de Spontin, le Bocq parcourt un peu moins de 5 km.
La largeur moyenne du Bocq dans la traversée de Spontin est d’environ 6 m. Son débit moyen (calculé à Bauche) est de 1,8 à 3,3 m3/seconde.
D'après un document réalisé en 1954, uniquement sur son parcours spontinois, le ruisseau passe en revue la bagatelle de 8 ponts, 2 ponceaux, 13 passerelles, 1 aqueduc-vanne et 2 vannes.
Comme pour toute rivière non navigable, tout le parcours du Bocq est sous le régime des pêches privées. Il n’est plus aussi poissonneux qu’autrefois, signe que la qualité de l’eau s’est altérée ; si l’on y trouve encore la truite fario ou arc-en-ciel, davantage encore de "blancs", il est plus rare d’y rencontrer l’ombre comme auparavant.

Biefs ou dérivations

On peut en dénombrer six aussi : le premier dans la pâture en contrebas du Bocq près de Senenne, le second destiné à l’ancien moulin banal (garage Matagne) et se prolongeant le long de la plaine de jeux, le troisième au sortir des douves du château pour actionner la roue du moulin actuel puis rejoindre à la rimouye le cours d’eau principal, un quatrième appartenant à la Commune au pied de Bailoy – désormais à sec – destiné à l’ancienne machine à l’eau, un cinquième en direction de Chansin pour faire tourner la turbine près de la carrière des Nutons et le dernier bief desservant l’ancienne carrière Picard.

Une mention toute spéciale est à faire aux douves du château, dont la création doit remonter très loin dans le temps puisqu’elles fondent en quelque sorte la raison d’être et de se défendre du château féodal.

Le nom du Bocq

Quel nom disgracieux pour une si charmante rivière ? C’est ce que se disent secrètement nombre de gens. En fait, ce nom d’a rien à voir avec un quelconque bouc sautillant, comme se sont plu à le dire certains. Plus prosaïquement, la faute incombe aux géographes et arpenteurs, successeurs de Mercator, qui ont confondu la graphie Boch (= Bauche) avec le nom de la rivière, aux XVIIe et XVIIIe siècles. Et de Boch à Bocq, sur le modèle de Saint-Roch prononcé Roc, il n’y avait qu’un pas, rapidement franchi. Auparavant, la rivière s’est appelée, du moins localement, le ruisseau d’Oire, d’où le nom d’Yvoir. En amont, vers Ciney, c'était plutôt autrefois la Pauleia.

Informations de contact

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Siège social : La Gare, 3, chaussée de Dinant 5530 Spontin
Secrétariat : 36, chaussée de Dinant 5530 Spontin
Tél. : 083/699565
patrimoine@spontinvillage.be

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