


L'ancien moulin banal représenté assez fidèlement par Remacle le Loup en 1744 pour les besoins des Délices du Pays de Liège de Saumery
Vue de l'ancien moulin banal au début du 20e s., avec ses deux roues à aubes, et du nouveau pont sur le Bocq (Cartes postales anciennes)
L’ancien moulin seigneurial et banal de Spontin a sans doute rythmé la vie du villagae durant près de 6 siècles. Il fonctionnait encore dans la seconde moitié du 19e siècle. Laissé à l'abandon et incendié en 1914, il n’a jamais été restauré ; converti au 20e siècle en garage, on ne peut plus deviner son existence de moulin qu’en raison du maintien des vannes, de la chute d’eau et du bief qui le traverse toujours en souterrain avant de traverser le parc et de rejoindre les douves du château.
Ce moulin possédait deux roues comme on peut le voir sur une ancienne photo. Le premier meunier connu est un certain Martin, cité dans un acte de 1330 ; le dernier, Jean Lefebvre, est tué par les Allemands le 23 août 1914. Entre-temps se sont succédés de nombreux meuniers, dont plusieurs membres de la famille Leclef-Calande, de 1738 à 1871.


L'entrée du village autrefois très étriquée est complètement modifiée par la construction d'un nouveau pont sur le Bocq (Carte postale ancienne, vers 1890, et Photo Ph. Parfait, vers 1901)
A côté du vieux moulin, l'Hôtel du Bocq – jadis Froidmont-Enuset - a longtemps représenté un haut lieu de l'hôtellerie et de la restauration du village, accueillant touristes et chasseurs. Un tourisme qui a dû beaucoup au château et à l'établissement des Sources minérales bien sûr, mais aussi à l'ouverture de la ligne du Bocq en 1900.


Une institution importante du village, l'Hôtel du Bocq, lieu de villégiature et de gastronomie, mais aussi agence automobile (Carte postale ancienne)
Groupe de touristes regroupés devant l'ancien moulin (Photo anonyme, vers 1900)