


La Roche Buant, figurée assez fidèlement par Remacle le Loup vers 1744 pour les Délices du pays de Liège de Saumery
Le même rocher fort peu boisé et protégé par un mur dans les années 70 (Photo Fr. Bal) et mieux dégagé aujourd'hui (Photo J. Germain, 2004)
La Roche Buant (w. al rotche buant) est le nom donné à un affleurement rocheux, avec failles et crevasses, dans le prolongement des deux autres affleurements majeurs, celui du massif de la Grande carrière (fin d’exploitation) et celui où est situé l’église. La roche Buant était surmontée d’une tour de guet ou d’un autre édifice plus important dont il reste quelques traces et des murs à moitié découverts. Ces maigres vestiges ne permettent pas de dater cette construction modeste, soit mérovingienne, soit médiévale, qui pouvait contrôler le passage sur l'ancien chemin à proximité (aujourd'hui les Ruelles) conduisant de la voye de Looz à la ruelle de Huy.


Vestiges de maçonnerie sur le dessus de la Roche Buant (Photo L. Genette, 2004)< br /> Vue panoramique des Ruelles, jadis la Ruelle des Crèvias, avant la guerre 14; à droite, le Pachis Collard arboré sur le flanc de la Roche Buant invisible sur le cliché (Photo ancienne anonyme)
Le nom du rocher est attesté au moins depuis 1735 « les sarts de la roche Brouhan », 1872 «un bois dit Roche Bouant ». À l’origine de cette dénomination, il s’agit d’un nom de propriétaire spontinois, dénommé «Pierre Bohan» (1611), «Pierre de Bouhan» (1614), «Pierre à présent dit Brouhan» (1628). L’évolution phonétique du nom de personne (qui n’était plus compris déjà au 17e s.) semble donc avoir conduit de Bohan à Brouhan puis Bouant et enfin Buant.
Le rocher fait partie aujourd'hui de la zone de protection des captages de Vivaqua et n’est pas accessible au public. A proximité se trouve un pavillon de Vivaqua appelé le pavillon de jonction, qui permet la jonction avec la galerie venant du Ry d'Aout.